Natura 2000
Avant toute chose, cette ballade se situe dans une zone classée Natura 2000, avec l’objectif de contribuer à préserver la diversité biologique des espèces et des habitats. Dans ce cas plus précis il s’agit de la Zone de Protection Spéciale « Gorges du Rieutord, Fage et Cagnasses ».
Afin de ne pas nuire à la faune présente, et plus particulièrement de l’avifaune il est primordial de rester sur les sentiers battus et de ne pas arpenter les reliefs escarpés au sommet.
Pour en savoir plus je vous invite à consulter le site de la Communauté des Communes de Ganges et sa mission Natura 2000 dédiée.
Très visible et pourtant méconnu
On l’a tous vu au moins une fois, ce pic au pied duquel se trouve Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard), voire même plusieurs fois en passant sur la route menant à Ganges ou encore en vélo depuis la voie verte; le Pic de Midi (ou Rocher de Midi en fonction).
Peut-on y monter ? Visiblement oui, le chemin n’apparaît pas sur toutes les cartes mais sur OpenStreetMap il est visible, l’endroit ne semble pas beaucoup fréquenté cependant. Il ne s’agit pas d’un chemin balisé PR/GR, ça c’est sûr. Selon le dénivelé affiché, ça grimpe pas mal.
Je ne retrouve aucune photo de ce parcours ni de son sommet, y-compris sur Youtube. La plupart tournent autour mais ne monte pas, est-ce la difficulté de dicerner le chemin ou le dénivelé qui effraie ?
La topologie du terrain étant évidente, en forme de pic, je n’ai pas besoin de beaucoup plus d’informations pour m’y rendre. Le temps de faire un tracé approximatif et je me lance…
La randonnée
Stationné en bordure de route à la sortie de Saint-Hippo, j’attaque la marche en direction du pic, un premier chemin, plutôt classique avec une paire d’endroits sympathique, une pseudo-corniche rocheuse et des vestiges centenaire (daté 1930) mais dont j’ignore la fonction (des infos ?). Et j’arrive sur un château d’eau, actuel, pour y rejoindre ensuite une piste forestière standard, en descente.
Dans un virage en épingle de la piste, un pierrier, c’est là que nous montons. S’échauffer les chevilles auparavent, car vous allez marcher avec les pieds à 45°.
Le kilomètre à venir, bien que sportif, offre une expérience bien agréable comprenant de très beaux passages. La quiétude peut, quant-à-elle, être perturbée par les canons des chasseurs alentours.
Arrivé sur un premier balcon, un choix s’offre à vous, continuer sur la gauche sur une trace pas vraiment visible ou prendre sur la droite sur un sentier plus évident (celui qui fait le tour mais ne monte pas), je prends à gauche bien sûr.
A partir de là, le chemin est parfois évident et parfois moins. Ne pas foncer tête baissée et prendre le temps de regarder, on a vite fait de se tromper et vu le dénivelé c’est dommage de recommencer. Il y a quelques traces de balisage mais c’est même pas sûr. J’ai fait quelques barrières de branches pour éviter de se tromper.
Au bout d’un moment la pente se calme vous approchez du sommet, un beau panorama s’offre alors à vous. Vous verrez peut-être qu’il est possible de suivre la crête sur la gauche, le site étant classé Natura 2000 (impliquant une faune fragile et protégée que l’on doit respecter), il est fortement recommandé de ne pas s’y aventurer.
Une surprise, un drapeau breton 😁
Retour
Le retour se fait dans un premier temps par le même chemin pour ensuite reprendre le chemin évident, vous savez celui qui était à droite, et sera maintenant sur votre gauche.
C’est un chemin tranquille qui passe dans les hautes herbes puis devient plus technique dans les chênes, plutôt joli et atypique. Il nous ramènera sur le versant sud où se trouve la voiture, vous traverserez quelques champs de roches éboulées, assez impressionants, il est peut-être mieux de ne pas y traîner.
Pour conclure
Sortie très agréable, pas trop longue, sportive, sauvage, à faire ! 🙂
A très bientôt !
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